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Tour d'Europe

J+4

    Arrivée aujourd’hui à Soppe-le-Bas dans la famille Oswald où je vais peut-être même pouvoir me laver les cheveux !

    Environ 200km parcourus et deux choses que nous retiendrons de ce tout début de périple : ce n’est pas pour rien si on parle des giboulées de mars et aller à la rencontre des gens est un vrai bonheur simple !

     Après le premier jour de pluie, il se met à neiger et c’est sans conteste bien plus réjouissant ! Déjà parce que ça mouille moins et puis à avoir froid, pédaler dans la neige, ça fait encore plus warrior (et des histoires à raconter à mes petits-enfants comme dirait papa !) Le seul vrai inconvénient, et qui n’est pas des moindres, c’est que l’eau du bidon gèle ! Mais l’avantage c’est qu’il est bien plus facile d’éveiller la pitié de l’autochtone lorsque la température est négative !   Entre Saint Dié et Eloyes, la route monte et descend et les villages sont souvent moches. Frida en perd ses cale-pieds mais je n’en perds pas mon courage. Par chance, notre route croise celle de Cédric, jogger de son état, qui nous offre le gîte et le couvert. Frida passe la nuit dans le garage et je passe la mienne sur le canapé du salon avec Flocon après une soirée qui me convainc définitivement que loger chez l’habitant rend le voyage infiniment plus riche… Merci donc à Cédric pour son accueil si simple et chaleureux, et même s’il a fallu repartir à 7h du matin par -6° !

   A Remiremont, je déjeune dans un salon de thé, les yeux rivés sur le vélo qui attend patiemment devant la vitrine. Le type assis à côté vient me demander si c’est bien nous qu’il a vues dans le journal de la veille, la popularité nous gagne ! Une voie verte monte ensuite tranquillement et agréablement jusqu’au village de Bussang où il neige à gros flocons. Nous nous arrêtons donc longuement au Café du Peuple, en hommage au Théâtre du même nom, dans lequel défilent tous les villageois qui me font participer à leurs conversations. On me donne même des numéros de téléphone pour appeler au secours au cas où la congélation me guette dans la montée du col. Le col, justement, mérite à peine son nom tant son ascension est anecdotique ! La descente, au contraire, par le froid qu’il fait s’avère plus douloureuse…

 

A Moosch, c’est à Myriam, qui attend que le piéton passe au vert, que je m’adresse pour trouver un endroit où passer la nuit et elle nous amène directement chez elle où elle vit avec sa fille Flora, récemment revenue d’une année de vadrouille au Canada. Nous discutons et c’est encore un plaisir de rencontrer ces gens si généreux de manière aussi inattendue.

Il a neigé dans la nuit mais le ciel est bleu. Un vrai froid sec qui rend la route si belle jusqu’à chez Sandrine…
 
 
 
 

 

 

22 Comments

  • Jeanne Rivière

    Ma tente va très bien pour l'instant et je vais passer la frontière danoise avec elle d'ici quelques jours.
    J'habite loin de ma famille toute l'année donc je suis habituée à ne pas la voir très souvent.

  • Jeanne Rivière

    Je ne sais pas encore combien de kilomètres je ferai… Pour l'instant, j'en ai fait à peu près 1000 en presque 3 semaines. Je te laisse calculer combien ça fera si je rentre en Aout !

  • Léa

    coucou madame Rivière,
    je suis une élève de CM2 de l'école élémentaire de Cirey sur Vezouze nous nous sommes rencontré lors de votre visite dans ma classe,je vous très courageuse et vous souhaite plein de courage pour la suite…je suivrai votre parcours régulièrement sur votre blog.Léa

  • Jeanne Rivière

    Euh… c'est qui l'éléphant dans l'histoire ?!
    Merci encore pour l'étape à Soppe-le-Bas, j'y reviens quand Maureen fera du vélo sans roulettes !

  • Anonyme

    Mme Rivière, j'admire votre périple et suivrai votre évolution quotidiennement, merci à vous de nous faire découvrir cette aventure.

    Morgane Thiery. (6A)

  • Anonyme

    Merci, louloute, pour le beau voyage que tu nous permets de faire chaque jour.
    Mille bisous
    claudie

  • M A G BLAMONT

    JE VOUS SUIS DEPUIS VOTRE DEPART ET VOUS ADMIRE POUR VOTRE COURAGE EXEMPLAIRE BONNE ROUTE

  • Jeanne Rivière

    Le processus se fait en deux étapes : d'abord tu te rends compte que c'est chouette de voyager avec sa maison sur le dos, ensuite tu te mets à rêver de dérailleur. Tu vas voir…!

  • Jeanne Rivière

    Le bonjour est transmis ! Et une conviction depuis mon passage à Soppe-le-Bas : bien plus facile de faire du vélo par -6° que d'élever des enfants !

  • Anonyme

    Mes petits-enfants et moi te suivons depuis les Pyrénées. Bravo et bon courage.
    Monique

  • Anonyme

    Ah la la ! C'est passionnant de lire tout ça ! Je suis super fière de toi et le reportage sur France 3 m'a bien fait rire. Bien le bonjour à Sandrine et sa famille et bonne route !
    Amandine