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Tour d'Europe

Qui a parlé de dolce vita ?!

 

Lugano, en dépit de son lac, ses montagnes et sa luxueuse auberge de jeunesse ne nous plait pas et on quitte bien vite cette ville trop bourgeoise en se disant que le lac de Come serait sûrement plus à notre gout. On passe donc la frontière italienne dans l’après-midi, au moment exact où il commence à pleuvoir !

 Commencer le voyage par la Suisse rend exigeant et le passage en Italie est un peu brutal : plus l’ombre d’une piste cyclable, des routes défoncées, des automobilistes peu sensibles au sort des cyclistes, des indications hasardeuses et… de la pluie…

On s’établit donc à Come pour la nuit avec l’espoir de pouvoir profiter du lac et de ses environs le lendemain. L’espoir fait vivre dit-on…! Il pleut toujours autant le lendemain matin, le lendemain midi, et le lendemain soir aussi d’ailleurs !

On fait tout de même un petit tour dans Come, juste le temps d’être mouillés et de jeter un œil à la cathédrale où fleurissent les rameaux. Et de boire un chocolat chaud qui fait naitre de grandes interrogations linguistiques : pourquoi « chaud » et « caldo » qui semblent avoir la même racine que « cold » et « kalt » veulent-ils dire le contraire ?! La question est réelle et j’offre un chocolat, chaud ou froid, à celui qui y trouve une réponse convaincante !

 Puis, percevant un ciel peu enclin à se dégager, on prend le train pour Milan qui ressemble à Come à plus grande échelle : plus de voitures, plus de grandes routes…. et plus de pluie ! On abandonne nos vélos et nos bagages au sec et on va voir le magnifique Duomo (dont j’apprécie particulièrement le carrelage!) qui vaut largement les préjudices météorologiques subis !

 Demain, on descend vers Pavie pour rejoindre le Pô et comme dirait Joachim, on espère qu’on aura plus de pot avec la météo ! 

13 Comments

  • Fabio

    On pourrais penser a un bizarre malédiction ou a un facteur pluvieux étrangér…

  • Jeanne Rivière

    J'y songeais justement. Et je pensais d'ailleurs y abandonner mon vélo pour traverser le détroit de Béring à la nage puisque je compte me mettre au triathlon !

  • Jeanne Rivière

    Il allait sans dire que le proto-germanique était une vulgaire déformation de l'alsacien qui est la base de toi comme chacun sait…
    J'attends donc de gouter cette fameuse spécialité gastronomique… en espérant que tu en maitrises la recette mieux que l'orthographe… 😉

  • Unknown

    Chère Veronika,
    Je pense que bien au contraire tout est lié et que le proto-germanique en question est bel et bien l'alsacien, même si c'est un peu réducteur !
    Après quelques recherches, il s'avère que c'est une fameuse spécialité gastronomique de ce pays qui est un chaud-froid cuisiné bien comme il le faut.
    Quelque copieur aura voulu exporté la recette et la traduire et s'est trompé sur la signification de l'un et l'autre termes. Volià tout !

  • Anonyme

    Hé Jojo, dis-leur que toi aussi tu as du Pau de venir passer le week-end pascal chez nous !!
    ed & émilie

  • Jeanne Rivière

    Merci Veronika ! Je n'avais pas pensé au proto-germanique mais je savais que je pouvais compter sur toi pour ce genre de question ! Rendez-vous donc en Aout pour un chocolat au lait tiède histoire de mettre toutes les étymologies d'accord !

  • Anonyme

    Coucou Jeanne,
    Voilà une question irrésistible qui me donne l'occasion de t'écrire ! Alors : comme tu le sais, le français et l'italien sont des langues latines, ce qui n'est pas le cas de l'anglais ou l'allemand. "chaud" et "caldo" qui se ressemblent, ont bien un ancêtre latin commun : cal(i)dus qui voulait dire "chaud". Par contre, "kalt" et "cold" ont pour ancêtre un mot (hypothétique) du proto-germanique : *kaldaz qui voulait dire "froid". Il n'y a donc aucune raison historique pour que "chaud" et "caldo" d'un côté, "kalt" et "cold" de l'autre, aient le même sens. C'est un hasard facétieux qui en a fait des contraires !
    Bien affectueusement,
    — Veronika